L’usage de vidéoprotection permet, selon ceux-la même qui l’ont forgé, d’éviter la connotation négative de vidéosurveillance. C’est précisément pour cette raison qu’il est critiqué par ses détracteurs comme relevant d’une volonté délibérée de masquer la réalité de la surveillance par caméra en la présentant comme une forme de protection, ce qui reste à démontrer, d’après ces détracteurs.
En France, la vidéoprotection s’applique aux systèmes installés dans les endroits publics, tels que les rues, les gares … alors que la vidéosurveillance s’applique aux endroits privés.
La vidéoprotection de voie publique
L’installation, par une autorité publique, d’un système de vidéoprotection sur la voiepublique peut être autorisée aux fins suivantes :
- - la protection des bâtiments, des installations publics et de leurs abords,
- - la sauvegarde des installations utiles à la défense nationale ;
- - la régulation des flux de transport ;
- - la constatation des infractions aux règles de la circulation ;
- - la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans des
- lieux particulièrement exposés à des risques d’agression ou de vol, ou de
- trafic de stupéfiants ainsi que la prévention de certaines infractions
- douanières dans des zones qui y sont particulièrement exposées ;
- - la prévention d’actes de terrorisme ;
- - la prévention de risques naturels ou technologiques ;
- - le secours aux personnes et défense contre l’incendie ;
- - la sécurité des installations accueillant du public dans les parcs d’attraction.
La faculté de filmer la voie publique est également ouverte aux personnes privées. Cette
faculté est strictement limitée puisque le visionnage ne peut porter que sur les abords
immédiats des immeubles et dans la seule finalité de prévention d’actes terroristes.
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