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mardi 21 février 2017

Les «caméras-piétons» étendues à la police municipale, la SNCF et la RATP

Ces caméras mobiles, généralement situées sur le thorax de l'agent, peuvent être allumées en cas d'intervention jugée sensible. Il s'agit pour l'instant d'une mesure expérimentale.

En juin dernier, près de 73% des internautes interrogés sur notre site plébiscitaient l'usage des caméras individuelles par la police. Tout aussi convaincu de leur intérêt dans la lutte contre la délinquance, le gouvernement vient de les étendre aux policiers municipaux et aux agents de sécurité de la SNCF et de la RATP. Ces derniers peuvent donc dès à présent, à titre expérimental, s'équiper de caméras et filmer leurs interventions, selon deux décrets parus mardi au Journal officiel.

 Cette mesure est prise dans le cadre de la «lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement», pour son volet municipal. Elle vise aussi à limiter les «incivilités» et les «atteintes à la sécurité publique» dans les transports.

La période test durera jusqu'au 3 juin 2018 pour les policiers municipaux, alors qu'elle s'étendra sur trois ans à compter du 1er janvier 2017 pour les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP.

Des vidéos conservées 6 mois


Toutefois, les polices municipales et forces de sécurité ferroviaires concernées doivent se plier à des règles strictes. Les enregistrements ne peuvent être consultés qu'à l'issue de l'intervention et après leur transfert sur un support informatique sécurisé et tout visionnage des images à distance en temps réel est interdit. Enfin, les données récoltées sont conservées pendant une durée de six mois à compter du jour de leur enregistrement, avant d'être automatiquement détruites.

La finalité du dispositif est «la prévention des incidents» durant les interventions, «le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves, dans le cadre d'une procédure judiciaire» et «la formation et la pédagogie» des personnels, indiquent ces textes.

Déjà utilisées dans les quartiers sensibles


Les «caméras-piétons» ont déjà été lancées à titre expérimental en 2012 par la police et la gendarmerie dans plusieurs zones de sécurité prioritaire. Quelque 1 900 d'entre elles étaient en service cette année dans la police, notamment dans les quartiers sensibles.

Par le passé, la Direction générale de la police nationale a salué «leur effet modérateur, unanimement constaté par les fonctionnaires». Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annoncé en octobre 2015 la généralisation en cinq ans de ce dispositif, qui vise notamment à «jouer un rôle dissuasif dans la montée des tensions et aider à prévenir le passage à l'acte violent». Les caméras-piétons joueraient également un rôle en cas de soupçon de bavure policière.

 source : Leparisien.fr avec AFP