Videosurveillance

Ce site est dédié à la videosurveillance, la vidéoprotection et la protection périmétrique.
Nous aborderons des sujets thématiques sur ces domaine, comme les caméras Ip, les caméras thermique, les différents détecteurs, les solution anti intrusions...

lundi 6 mars 2017

video surveillance a Orléans

La disparition récente d’un étudiant, en plein centre-ville d’Orléans, a mis en lumière les limites de la vidéosurveillance. Elle reste malgré tout un outil indispensable aux yeux de la police municipale.
Comment un jeune homme peut-il se volatiliser en plein centre-ville d'Orléans, sous l'œil de dizaines de caméras ? Cette douloureuse question a surgi en janvier 2013 après la disparition de Maxime Juillet. Elle se répète aujourd'hui avec celle de Clément Dechaeane, un étudiant dont on est sans nouvelles depuis le 11 novembre.


Loin des polémiques qui ont longtemps agité le conseil municipal d'Orléans sur la question des libertés publiques, la vidéosurveillance a gagné la bataille des idées. Revers de la médaille : on s'étonne qu'elle laisse encore des drames sans réponse. Tentative d'explications.

1 Combien y a-t-il de caméras ? 

La ville d'Orléans compte à ce jour 204 caméras dont les images sont accessibles, en temps réel, au CSO (centre de sécurité orléanais) : 7 jours\7, 24 heures\24, trois pools de quatre opérateurs – non pas des policiers mais des agents administratifs assermentés – se relaient derrière les écrans pour contrôler ce qui se passe. La ville peut également compter sur les caméras du centre commercial Place d'Arc et du réseau Keolis (arrêts de tram, bus) auxquelles elle peut avoir accès, sur demande.

Contrairement à une légende urbaine tenace, la mairie d'Orléans assure qu'aucune caméra installée en ville n'est factice. Les appareils sont tous en état de marche et les dégradations restent rares (une vingtaine de caméras mises provisoirement hors service en 15 ans).

2 Comment fonctionnent les caméras ? 

Les caméras, installées le plus souvent en hauteur, peuvent pivoter à 360°. Leur rythme de rotation est programmé (toutes les 2, 3, 5 secondes, etc.) en fonction de points précis à surveiller dans leur périmètre (un distributeur de billets, une sortie d'école, etc.). À tout moment, les opérateurs du CSO peuvent prendre la main et mettre fin à cette rotation automatique, par exemple pour zoomer sur un point précis. Encore faut-il que quelque chose attire leur œil et donc, en cas d'incident, que la caméra soit braquée au bon endroit, au bon moment. Le problème se pose aussi au moment de visionner les images enregistrées.

3 Comment la vidéosurveillance aide les enquêteurs ? 

Les images diffusées en temps réel au CSO sont également enregistrées. Elles sont stockées pendant 14 jours. « Nous avons l'impossibilité de les effacer. C'est le serveur qui le fait automatiquement », explique Nicolas Benoît, patron du CSO. Sur réquisitions d'un officier de police judiciaire, les images peuvent être extraites et confiées à la gendarmerie ou à la police nationale dans le cadre d'une enquête. L'an dernier, environ 2.000 heures d'images ont ainsi été extraites pour un total de 250 affaires. Mais la caméra reste un outil, pas une baguette magique. « On peut très bien avoir un véhicule suspect sur une image, la caméra pivote et quand elle revient à son point de départ le véhicule a disparu », explique Isabelle Prouteau, adjointe au chef de la police municipale. Suivre, a posteriori, un homme, ou une silhouette, sans jamais le perdre de vue sur plusieurs centaines de mètres reste donc un exercice aléatoire.

4 La qualité des images est-elle un problème ? 

La qualité des images des caméras d'ancienne génération pouvait laisser à désirer – en particulier la nuit. Ce n'est plus le cas avec les caméras Full HD, dont le coût d'installation oscille entre 3.000 et 5.000 €. Progressivement, Orléans modernise son parc et poursuit le maillage de la ville. « On ne pourrait plus travailler sans, résume Pascal Désuert, chef de la police municipale. Quand on arrive sur une intervention, ça permet à nos patrouilles de savoir combien d'individus sont sur place, si untel est armé. C'est une aide à la prise de décision, on peut tout de suite envoyer les moyens en conséquence. » Le « soutien Charly » est également systématiquement activé sur les manifestations brassant une foule nombreuse comme le marché de Noël ou le Festival de Loire.

La Cnil (Commission nationale informatique et libertés) effectue régulièrement des contrôles inopinés pour vérifier que la ville utilise ces images dans le cadre définit par la loi. Un floutage dynamique garantit notamment que les caméras ne puissent pas s'immiscer dans les lieux privés.

source : www.larep.fr

vendredi 3 mars 2017

VALENCIENNES caméras de vidéosurveillance intelligentes et chinoises

C’est un cadeau de 2 millions d’ € que va faire Huawei, géant des nouvelles technologies chinois, en renouvelant complètement le système de caméras de la ville-centre. L’industriel a besoin d’une plate-forme pour présenter son savoir-faire pour les systèmes intelligents.

Ce n’est pas d’habitude, un monstre de froideur. Mais rarement on aura vu le député-maire de Valenciennes aussi réjoui, en conférence de presse. Et pour cause, si l’on en juge par la confidence
lâchée en fin de réunion. «  À la louche, un cadeau de 2 millions d’euros fait à la ville  », pour qu’elle serve de lieu d’expérience, puis de show-room pour d’autres clients. On sait aussi maintenant d’où vient le cadeau. Jean-Louis Borloo est membre du « board », le conseil de surveillance du groupe chinois Huawei. C’est lui qui a proposé la capitale du Hainaut, quand ses interlocuteurs cherchaient une piste d’atterrissage. À l’Assemblée nationale, son successeur a tout mis en musique.
Huawei, c’est 70 000 employés

Jamais aussi on aura vu à Valenciennes une aussi forte délégation chinoise, conduite par Karl Song, le patron français d’Huawei. La firme est née dans les télécommunications, a grandi dans le service aux entreprises et le mobile, nouvel eldorado. Du lourd, avec 70 000 employés dans le monde. Qui veut pousser son avantage dans la nouvelle technologie, celles des cités intelligentes, les fameuses « smart-cities ». C’est plus précisément son système de « safe-city », ville sûre, qu’elle va déployer ici. Gratuitement.

Ce que Valenciennes y gagne. D’abord, un système de video surveillance plus étoffé, avec 217 caméras à terme, contre 150 aujourd’hui. Le réseau est déjà présent jusque dans la périphérie, mais sera ainsi densifié, en particulier autour des crèches et écoles. Même le Vignoble sera couvert.
7 nouvelles caméras-test dès mars

Ensuite, un parc remis à neuf, avec de nouvelles caméras haute définition, à même de zoomer avec plus d’acuité. Mais le gain sera aussi dans l’intelligence du système. Le centre de commandement de la police municipale stocke 80 terraoctets d’images. Avec une telle masse de données, la difficulté c’est de cibler l’info. Le logiciel de Huawei, grâce à son algorithme, pourra repérer, par exemple, les mouvements inhabituels, de foule, ou autres. Laurent Degallaix voit plus loin. Jusqu’à l’image de vidéosurveillance envoyée sur le mobile du policier en patrouille.

Les protections juridiques de respect de la vie privée restant identiques (on ne filme pas l’intérieur des maisons !), ne reste plus qu’à déployer. Dès mars, sept nouvelles caméras-test fonctionneront à la gare. L’ensemble du dispositif sera installé en 2017. En attendant une nouvelle salle de commandes pour la municipale ?

sources : www.lavoixdunord.fr

jeudi 2 mars 2017

Toulouse met des algorithmes dans son réseau de vidéosurveillance

La Mairie de Toulouse devrait déployer à partir de juin 2017 un système d'alerte intelligent conçu par IBM afin de mieux gérer son système de vidéo-surveillance. Une innovation qui optimise plus qu'elle ne généralise la surveillance de la ville.

SÉCURITÉ.

 Les caméras de vidéo-surveillance se sont multipliées dans les villes. De quoi confondre les délinquants qui sévissent dans leur champ d'observation et gagner en sécurité urbaine? Pas toujours : collecter toujours plus d'images ne sert à rien s'il n'y a personne derrière l'écran pour voir la scène en direct et envoyer la Police sur place. Partant de ce constat, la mairie de Toulouse a noué un partenariat avec IBM afin de doter son réseau de caméras d'un système semi-intelligent d'aide à la décision.... sans pour autant conférer des responsabilités trop critiques aux machines. Après un test préliminaire réussi en juillet 2016, le système sera étendu progressivement à 30, puis 60 caméras sur les 350 que comporte le réseau de la ville dès juin 2017.

Des algorithmes pour signaler les images suspectes aux opérateurs


"La solution technologique d'IBM a initialement été développée suite aux attentats du 11 septembre 2001, en partenariat avec la défense américaine. Son acquisition est désormais envisagée par d'autres villes françaises", précise Olivier Arsac,  9e adjoint au Maire de Toulouse, en charge des questions de sécurité. Pas forcément de quoi monter au créneau pour les défenseurs des libertés individuelles : le dispositif optimise plus qu'il ne généralise la vidéo-surveillance de la ville, l'intelligence de la machine étant limitée à la levée d'alerte.

De quoi assister la décision humaine à chaud... mais sans s'y substituer. Il vise avant tout à faciliter le travail des opérateurs du poste de contrôle (PC) de la ville, qui se relayent 24 heures sur 24 devant les écrans afin d'observer les images en temps réel. "Imaginez : on collecte plus 6000 images par seconde, toutes ne peuvent être affichées, estime l'ingénieur responsable du PC. Par défaut, la rotation des images sur les écrans est aléatoire." Dans ces conditions nominales, il suffit que le hasard fasse mal les choses pour qu'un événement dangereux ne soit pas vu... car tout simplement pas affiché. C'est là qu'intervient le logiciel d'IBM.

ALERTES INTELLIGENTES. 

Le système supervise ainsi la rotation des images, en la guidant par des algorithmes. "Si un événement anormal est détecté sur une caméra, alors une alerte est levée pour immédiatement montrer ce visuel à un opérateur", poursuit l'adjoint au Maire. Comment identifier l'anormal ? Les seuils sont librement programmables, et déclenchés par des algorithmes d'analyse d'image :"Colis abandonné depuis plus de 2 minutes, personnes se mettant subitement à courir, franchissement d'une ligne virtuelle par un véhicule", énumère Olivier Arsac. Avec la préoccupation de laisser son rôle à l'humain : "Le système n'intègre ni analyse prédictive, ni reconnaissance faciale. C'est l'opérateur qui continuera à décider ou non d'envoyer une patrouille, insiste l'élu. Toutes les caméras ne seront pas non équipées, ce qui serait contre-productif en générant trop d'alertes."

Une barrière virtuelle au bord de la Garonne


Le projet tire aussi parti de la diversification des types de caméras disponibles. Les caméras thermiques (ou infrarouges) permettent en effet de détecter une présence vivante, même en l'absence d'éclairage public. Dans le cadre du test mené en 2016, la municipalité a déjà pu expérimenter une application innovante de ces capteurs en bordure de la Garonne. "Un usage vertueux qui permet de développer l'assistance aux personnes", précise l'ingénieur responsable du centre de vidéosurveillance, qui a mené les essais.

Une barrière virtuelle est ainsi définie, afin d'alerter le PC en cas de franchissement. Sa délimitation précise varie selon l'heure : de jour, celle-ci suit strictement les berges du cours d'eau afin de prévenir les noyades. Mais de nuit, de 23h à 6h, nous la reculons de quelques mètres afin de nous assurer que rien n'arrive aux personnes s'approchant trop près du bord."

L'enjeu de sécurité publique ? 

La protection des personnes : individus éméchées tentés par une baignade nocturne pouvant s'avérer fatale, ou encore jeunes femmes rentrant le long des berges suivies par un agresseur potentiel, développe l'ingénieur. Un système inédit pour l'espace publique en France, jusque-là uniquement utilisé pour la surveillance périmétrique privée. Avant son inauguration en juin 2017, les critères algorithmiques retenus pour la levée d'alerte devront en tout cas être évalués par concertation citoyenne par la Commission des libertés publiques et de la tranquillité publique de la ville rose.

source : www.sciencesetavenir.fr

mercredi 1 mars 2017

Ils pénètrent dans une usine interdite d'accès et détruisent la vidéosurveillance

Le 24 février 2017, deux adolescents ont été interpellés après avoir commis une effraction sur le site de l'ancienne usine d'eau du parc de la Fauconnière. Les dégradations qu'ils ont provoqué sont évalués à près de 8 000€.

Plusieurs adolescents se sont introduits vendredi 24 février 2017 dans le périmètre de l'ancienne usine d'eau du Parc de la Fauconnière, à Cherbourg (Manche), partiellement désaffectée mais clôturée et interdite au public.

Deux d'entre eux, âgés de 17 ans, ont franchi les clôtures et ont détruit les parties visibles du système de vidéosurveillance. La société de gardiennage a appelé la police et le système a filmé les jeunes qui ont été interpellés.

8 000€ de dégâts

Placés en garde à vue et confrontés aux vidéos, ils n'ont pu que reconnaître leurs méfaits. Le montant des dégâts dépasse 8 000€. Ce sont les parents de ces deux adolescents qui devront payer les dommages à la collectivité. Les deux jeunes comparaîtront devant le juge pour enfant le mercredi 12 avril 2017.

Les autorités rappellent que ce site est interdit au public. Sa sécurité a été considérablement renforcée et les patrouilles de police intensifiées. Il fait l'objet d'une surveillance permanente. Les forces de l'ordre précisent aussi que les personnes qui y pénètrent par effraction ou escalade se mettent en danger, ce site technique comportant des installations en plein air.

source : www.lamanchelibre.fr