Videosurveillance

Ce site est dédié à la videosurveillance, la vidéoprotection et la protection périmétrique.
Nous aborderons des sujets thématiques sur ces domaine, comme les caméras Ip, les caméras thermique, les différents détecteurs, les solution anti intrusions...

lundi 15 mai 2017

Comment Nettoyer ses caméras en hauteur ?

Le nettoyage de caméra est indispensable pour obtenir des images de qualité.

Fini les toiles d'araignée et les poussières sur les domes de vos caméra mobile ou PTZ.

Voici une solution facile pour le nettoyage de vos caméra placée en hauteur bullet, box dome ou minidome, la solution fonctionne parfaitement !

Avec ce système vous n'avez plus besoin de nacelle ou d'échelle sécurisée pour nettoyer vos caméras de videosurveillance.

lundi 3 avril 2017

Télésurveillance : un marché à deux vitesses


Photo Viappy/Fotolia.com
Photo Viappy/Fotolia.com

Alors que le segment des clients professionnels – déjà très mature – enregistre une croissance ralentie, celui des particuliers reste extrêmement dynamique. Ces tendances vont perdurer dans chacune de ces deux catégories de clients.

À noter
Sur ce marché, la nouveauté réside dans la télévidéosurveillance qui permet le contrôle à distance des entrées et sorties, des rondes et des levées de doute vidéo.
Les ménages français sont en train de se convertir massivement à la télésurveillance, stimulés par un nombre toujours élevé de cambriolages et par les menaces terroristes persistantes qui diffusent un sentiment d’insécurité pérenne. Le rythme de croissance sur le segment des particuliers est d’environ 7,5 % par an depuis 2015, en nette accélération par rapport aux années 2000 (+5 à 6 %), selon les statistiques collectées dans l’Atlas d’En Toute Sécurité. Et l’on recense plus de 1,1 million de foyers connectés, soit un taux d’équipement d’environ 4 % seulement. On est en effet bien loin des proportions relevées dans les pays anglo-saxons où le taux frôle les 20 %. Les perspectives de développement sont donc attrayantes. Il n’en est pas de même sur le créneau des professionnels qui est déjà largement équipé en télésurveillance. C’est évidemment le cas dans les banques, les grandes enseignes de distribution, les grandes entreprises ou les PME à risques élevés (industrie pharmaceutique, énergétique, informatique, etc.) où le taux d’équipement est de 100 %.

Les réticences sont tombées

Les seuls relais de croissance sont les marchés publics et les petits commerces où 70 à 80 % des établissements sont télésurveillés. Il reste en effet encore des musées, des tribunaux ou des hôpitaux à équiper, ce qui devrait intervenir dans les prochaines années, notamment en raison du renforcement général des dispositifs de sécurité en France lié aux attaques terroristes. Quant aux petits commerces, ils sont surtout attentifs à l’ergonomie et à la simplicité des systèmes de télésurveillance, tout comme à des prix attractifs. Comme ces conditions sont aujourd’hui réunies, il est probable que le taux d’équipement va bientôt se rapprocher des 90-100 %. Au total, le taux de croissance moyen sur le segment professionnel se situe aux alentours de 1,5 % par an depuis une décennie et ce rythme ne devrait logiquement pas vraiment s’accélérer.
En raison de ce marché à deux vitesses, le segment résidentiel prend de plus en plus de poids : il représentait seulement 38 % du parc total de raccordements en 2005 pour grimper à 52 % en 2010 et 61 % en 2015. À noter que ces chiffres ne tiennent pas compte des 620 000 raccordements aux services de téléassistance qui concernent des personnes âgées à domicile ou des résidences médicalisées. Les tendances du marché vont encore s’accentuer dans les prochaines années, si bien que le taux d’équipement des ménages pourrait atteindre 10 % avant 2030. De nombreux facteurs poussent désormais les particuliers à signer un contrat de télésurveillance. Les réticences apparues dans les années 1990-2000 sont en effet tombées : le nombre de fausses alarmes est descendu à un niveau très faible, les services offerts se sont professionnalisés grâce à des matériels plus performants et le contenu des contrats est devenu plus clair. En outre, les entreprises opérant sur le métier connexe de l’intervention sur alarme sont nettement plus compétentes que voici une dizaine d’années.

Succès de la télé-vidéosurveillance

Mais le changement principal réside dans l’apparition de la télé-vidéosurveillance : la centrale d’alarme reliée à Internet permet en effet de transmettre des images et non plus seulement de simples signaux d’alarme comme c’était le cas lorsqu’ils transitaient par le classique réseau téléphonique. Une véritable mutation technologique. Aujourd’hui, la levée de doute vidéo est intégrée dans plus de 50 % des nouveaux contrats de télésurveillance signés en 2016. En raison de la baisse du prix des matériels utilisant la technologie IP, la part pourrait progresser à près de 85 % en 2018. En 2016, environ 30 % du parc total d’abonnés en télésurveillance est équipé de levée de doute vidéo. La France est en retard sur ce chapitre par rapport à d’autres pays comme l’Espagne ou la Grande-Bretagne. Dans l’univers des professionnels, la télé-vidéosurveillance permet de nouvelles prestations comme le contrôle à distance des entrées sorties de personnes ou de véhicules (avec lecture automatique des plaques d’immatriculation), des rondes vidéo sur des trajets déterminés à l’intérieur d’un site et plus généralement la levée de doute vidéo. Ce sont surtout les grands sites industriels, commerciaux ou de bureaux qui sont friands de ce type de services. Ils nécessitent une adaptation technique des logiciels implantés dans les PC de télésurveillance, mais la plupart des télésurveilleurs ont franchi le pas. Le changement est encore plus radical pour les particuliers avec le développement de l’autosurveillance : les images peuvent désormais être transmises sur le smartphone ou la tablette de l’occupant de l’habitation. En cas d’alarme, les images peuvent aussi être visionnées par un PC de télésurveillance – mais pas forcément – et une intervention être déclenchée si cela s’avère nécessaire.
Source : En Toute Sécurité
C’est tout le modèle économique des télésurveilleurs qui est ainsi remis en cause. On voit d’ailleurs apparaître de nouveaux acteurs, tels MyFox, racheté en novembre 2016 par Somfy, ou SFR qui a effectué une véritable percée dans l’autosurveillance avec plus de 100 000 raccordements en quatre ans seulement.

Un marché en recomposition

Ces bouleversements technologiques ont entraîné une recomposition du paysage. Plusieurs opérateurs se sont retirés du marché, à l’instar de Gunnebo ou de Siemens qui se sont recentrés sur leur coeur de métier. Auparavant, dans les années 1990, ce sont EDF et Vivendi qui ont cédé leur filiale de télésurveillance, tandis que plusieurs sociétés de surveillance humaine ont fait de même. Parallèlement, de nombreux rachats ont eu lieu. L’américain Stanley a acquis coup sur coup Générale de Protection, ADT France et Niscayah, devenant ainsi le n° 3 de la profession. L’allemand Hager s’est emparé en 2013 de certains actifs d’Artys, un ténor qui était alors en redressement judiciaire. En 2015, c’est au tour de Médiaveil, spécialiste de la télésurveillance résidentielle, d’être repris par le suédois Securitas Direct. Ces quelques exemples montrent que les firmes à capitaux étrangers sont très actives dans l’Hexagone : elles s’octroient ainsi 45 % du marché de la télésurveillance professionnelle et 37 % sur le segment des particuliers. Les sociétés françaises sont néanmoins assez dynamiques, notamment dans le résidentiel où les filiales dédiées des banques et des compagnies d’assurance figurent clairement parmi les leaders. EPS (Crédit Mutuel) est n° 1 du segment avec plus de 340 000 raccordements, Inter Mutuelles Téléassistance se place au 4e rang, Nexecur (Crédit Agricole) au 5e, Protection 24 (BNP Paribas) au 6e, Sepsad (Mondial Assistance) au 8e, Présence Verte (Groupama) au 9e, etc.
Source : En Toute Sécurité
À noter qu’elles privilégient plutôt la croissance organique, car le marché résidentiel est encore très porteur, alors que les télésurveilleurs professionnels effectuent de nombreuses acquisitions de concurrents, car la demande est stagnante. Les rachats intervenus depuis une quinzaine d’années ont provoqué une concentration des acteurs qui étaient jusqu’alors en très grand nombre. En télésurveillance professionnelle, les cinq premiers rassemblent 39 % des raccordements et leur progression est deux fois plus rapide que celle de l’ensemble du marché. Sur le segment résidentiel, le phénomène est encore plus marqué, notamment en raison de la forte dynamique d’EPS et de Verisure- Securitas Direct : les cinq premiers s’octroient 71 % des raccordements et affichent une croissance de +12 % contre +7,8 % pour le marché total. Bien que la tendance reste à la baisse des prix des prestations, cette structuration du marché a contribué à l’amélioration des marges des télésurveilleurs : sur le segment professionnel, on recense 84 % d’entreprises rentables en 2015 – ce qui constitue un score extrêmement brillant – contre une moyenne de 75 % les années précédentes. Dans le résidentiel, 76 % des télésurveilleurs sont rentables, en légère progression par rapport à 2014. Les perspectives sont très différentes selon les segments de marché : si la croissance va plafonner à moins de 2 % par an jusqu’en 2020 dans l’univers du professionnel, elle se situera à plus de 7,5 % dans le résidentiel. Des perspectives alléchantes.

lundi 6 mars 2017

video surveillance a Orléans

La disparition récente d’un étudiant, en plein centre-ville d’Orléans, a mis en lumière les limites de la vidéosurveillance. Elle reste malgré tout un outil indispensable aux yeux de la police municipale.
Comment un jeune homme peut-il se volatiliser en plein centre-ville d'Orléans, sous l'œil de dizaines de caméras ? Cette douloureuse question a surgi en janvier 2013 après la disparition de Maxime Juillet. Elle se répète aujourd'hui avec celle de Clément Dechaeane, un étudiant dont on est sans nouvelles depuis le 11 novembre.


Loin des polémiques qui ont longtemps agité le conseil municipal d'Orléans sur la question des libertés publiques, la vidéosurveillance a gagné la bataille des idées. Revers de la médaille : on s'étonne qu'elle laisse encore des drames sans réponse. Tentative d'explications.

1 Combien y a-t-il de caméras ? 

La ville d'Orléans compte à ce jour 204 caméras dont les images sont accessibles, en temps réel, au CSO (centre de sécurité orléanais) : 7 jours\7, 24 heures\24, trois pools de quatre opérateurs – non pas des policiers mais des agents administratifs assermentés – se relaient derrière les écrans pour contrôler ce qui se passe. La ville peut également compter sur les caméras du centre commercial Place d'Arc et du réseau Keolis (arrêts de tram, bus) auxquelles elle peut avoir accès, sur demande.

Contrairement à une légende urbaine tenace, la mairie d'Orléans assure qu'aucune caméra installée en ville n'est factice. Les appareils sont tous en état de marche et les dégradations restent rares (une vingtaine de caméras mises provisoirement hors service en 15 ans).

2 Comment fonctionnent les caméras ? 

Les caméras, installées le plus souvent en hauteur, peuvent pivoter à 360°. Leur rythme de rotation est programmé (toutes les 2, 3, 5 secondes, etc.) en fonction de points précis à surveiller dans leur périmètre (un distributeur de billets, une sortie d'école, etc.). À tout moment, les opérateurs du CSO peuvent prendre la main et mettre fin à cette rotation automatique, par exemple pour zoomer sur un point précis. Encore faut-il que quelque chose attire leur œil et donc, en cas d'incident, que la caméra soit braquée au bon endroit, au bon moment. Le problème se pose aussi au moment de visionner les images enregistrées.

3 Comment la vidéosurveillance aide les enquêteurs ? 

Les images diffusées en temps réel au CSO sont également enregistrées. Elles sont stockées pendant 14 jours. « Nous avons l'impossibilité de les effacer. C'est le serveur qui le fait automatiquement », explique Nicolas Benoît, patron du CSO. Sur réquisitions d'un officier de police judiciaire, les images peuvent être extraites et confiées à la gendarmerie ou à la police nationale dans le cadre d'une enquête. L'an dernier, environ 2.000 heures d'images ont ainsi été extraites pour un total de 250 affaires. Mais la caméra reste un outil, pas une baguette magique. « On peut très bien avoir un véhicule suspect sur une image, la caméra pivote et quand elle revient à son point de départ le véhicule a disparu », explique Isabelle Prouteau, adjointe au chef de la police municipale. Suivre, a posteriori, un homme, ou une silhouette, sans jamais le perdre de vue sur plusieurs centaines de mètres reste donc un exercice aléatoire.

4 La qualité des images est-elle un problème ? 

La qualité des images des caméras d'ancienne génération pouvait laisser à désirer – en particulier la nuit. Ce n'est plus le cas avec les caméras Full HD, dont le coût d'installation oscille entre 3.000 et 5.000 €. Progressivement, Orléans modernise son parc et poursuit le maillage de la ville. « On ne pourrait plus travailler sans, résume Pascal Désuert, chef de la police municipale. Quand on arrive sur une intervention, ça permet à nos patrouilles de savoir combien d'individus sont sur place, si untel est armé. C'est une aide à la prise de décision, on peut tout de suite envoyer les moyens en conséquence. » Le « soutien Charly » est également systématiquement activé sur les manifestations brassant une foule nombreuse comme le marché de Noël ou le Festival de Loire.

La Cnil (Commission nationale informatique et libertés) effectue régulièrement des contrôles inopinés pour vérifier que la ville utilise ces images dans le cadre définit par la loi. Un floutage dynamique garantit notamment que les caméras ne puissent pas s'immiscer dans les lieux privés.

source : www.larep.fr

vendredi 3 mars 2017

VALENCIENNES caméras de vidéosurveillance intelligentes et chinoises

C’est un cadeau de 2 millions d’ € que va faire Huawei, géant des nouvelles technologies chinois, en renouvelant complètement le système de caméras de la ville-centre. L’industriel a besoin d’une plate-forme pour présenter son savoir-faire pour les systèmes intelligents.

Ce n’est pas d’habitude, un monstre de froideur. Mais rarement on aura vu le député-maire de Valenciennes aussi réjoui, en conférence de presse. Et pour cause, si l’on en juge par la confidence
lâchée en fin de réunion. «  À la louche, un cadeau de 2 millions d’euros fait à la ville  », pour qu’elle serve de lieu d’expérience, puis de show-room pour d’autres clients. On sait aussi maintenant d’où vient le cadeau. Jean-Louis Borloo est membre du « board », le conseil de surveillance du groupe chinois Huawei. C’est lui qui a proposé la capitale du Hainaut, quand ses interlocuteurs cherchaient une piste d’atterrissage. À l’Assemblée nationale, son successeur a tout mis en musique.
Huawei, c’est 70 000 employés

Jamais aussi on aura vu à Valenciennes une aussi forte délégation chinoise, conduite par Karl Song, le patron français d’Huawei. La firme est née dans les télécommunications, a grandi dans le service aux entreprises et le mobile, nouvel eldorado. Du lourd, avec 70 000 employés dans le monde. Qui veut pousser son avantage dans la nouvelle technologie, celles des cités intelligentes, les fameuses « smart-cities ». C’est plus précisément son système de « safe-city », ville sûre, qu’elle va déployer ici. Gratuitement.

Ce que Valenciennes y gagne. D’abord, un système de video surveillance plus étoffé, avec 217 caméras à terme, contre 150 aujourd’hui. Le réseau est déjà présent jusque dans la périphérie, mais sera ainsi densifié, en particulier autour des crèches et écoles. Même le Vignoble sera couvert.
7 nouvelles caméras-test dès mars

Ensuite, un parc remis à neuf, avec de nouvelles caméras haute définition, à même de zoomer avec plus d’acuité. Mais le gain sera aussi dans l’intelligence du système. Le centre de commandement de la police municipale stocke 80 terraoctets d’images. Avec une telle masse de données, la difficulté c’est de cibler l’info. Le logiciel de Huawei, grâce à son algorithme, pourra repérer, par exemple, les mouvements inhabituels, de foule, ou autres. Laurent Degallaix voit plus loin. Jusqu’à l’image de vidéosurveillance envoyée sur le mobile du policier en patrouille.

Les protections juridiques de respect de la vie privée restant identiques (on ne filme pas l’intérieur des maisons !), ne reste plus qu’à déployer. Dès mars, sept nouvelles caméras-test fonctionneront à la gare. L’ensemble du dispositif sera installé en 2017. En attendant une nouvelle salle de commandes pour la municipale ?

sources : www.lavoixdunord.fr

jeudi 2 mars 2017

Toulouse met des algorithmes dans son réseau de vidéosurveillance

La Mairie de Toulouse devrait déployer à partir de juin 2017 un système d'alerte intelligent conçu par IBM afin de mieux gérer son système de vidéo-surveillance. Une innovation qui optimise plus qu'elle ne généralise la surveillance de la ville.

SÉCURITÉ.

 Les caméras de vidéo-surveillance se sont multipliées dans les villes. De quoi confondre les délinquants qui sévissent dans leur champ d'observation et gagner en sécurité urbaine? Pas toujours : collecter toujours plus d'images ne sert à rien s'il n'y a personne derrière l'écran pour voir la scène en direct et envoyer la Police sur place. Partant de ce constat, la mairie de Toulouse a noué un partenariat avec IBM afin de doter son réseau de caméras d'un système semi-intelligent d'aide à la décision.... sans pour autant conférer des responsabilités trop critiques aux machines. Après un test préliminaire réussi en juillet 2016, le système sera étendu progressivement à 30, puis 60 caméras sur les 350 que comporte le réseau de la ville dès juin 2017.

Des algorithmes pour signaler les images suspectes aux opérateurs


"La solution technologique d'IBM a initialement été développée suite aux attentats du 11 septembre 2001, en partenariat avec la défense américaine. Son acquisition est désormais envisagée par d'autres villes françaises", précise Olivier Arsac,  9e adjoint au Maire de Toulouse, en charge des questions de sécurité. Pas forcément de quoi monter au créneau pour les défenseurs des libertés individuelles : le dispositif optimise plus qu'il ne généralise la vidéo-surveillance de la ville, l'intelligence de la machine étant limitée à la levée d'alerte.

De quoi assister la décision humaine à chaud... mais sans s'y substituer. Il vise avant tout à faciliter le travail des opérateurs du poste de contrôle (PC) de la ville, qui se relayent 24 heures sur 24 devant les écrans afin d'observer les images en temps réel. "Imaginez : on collecte plus 6000 images par seconde, toutes ne peuvent être affichées, estime l'ingénieur responsable du PC. Par défaut, la rotation des images sur les écrans est aléatoire." Dans ces conditions nominales, il suffit que le hasard fasse mal les choses pour qu'un événement dangereux ne soit pas vu... car tout simplement pas affiché. C'est là qu'intervient le logiciel d'IBM.

ALERTES INTELLIGENTES. 

Le système supervise ainsi la rotation des images, en la guidant par des algorithmes. "Si un événement anormal est détecté sur une caméra, alors une alerte est levée pour immédiatement montrer ce visuel à un opérateur", poursuit l'adjoint au Maire. Comment identifier l'anormal ? Les seuils sont librement programmables, et déclenchés par des algorithmes d'analyse d'image :"Colis abandonné depuis plus de 2 minutes, personnes se mettant subitement à courir, franchissement d'une ligne virtuelle par un véhicule", énumère Olivier Arsac. Avec la préoccupation de laisser son rôle à l'humain : "Le système n'intègre ni analyse prédictive, ni reconnaissance faciale. C'est l'opérateur qui continuera à décider ou non d'envoyer une patrouille, insiste l'élu. Toutes les caméras ne seront pas non équipées, ce qui serait contre-productif en générant trop d'alertes."

Une barrière virtuelle au bord de la Garonne


Le projet tire aussi parti de la diversification des types de caméras disponibles. Les caméras thermiques (ou infrarouges) permettent en effet de détecter une présence vivante, même en l'absence d'éclairage public. Dans le cadre du test mené en 2016, la municipalité a déjà pu expérimenter une application innovante de ces capteurs en bordure de la Garonne. "Un usage vertueux qui permet de développer l'assistance aux personnes", précise l'ingénieur responsable du centre de vidéosurveillance, qui a mené les essais.

Une barrière virtuelle est ainsi définie, afin d'alerter le PC en cas de franchissement. Sa délimitation précise varie selon l'heure : de jour, celle-ci suit strictement les berges du cours d'eau afin de prévenir les noyades. Mais de nuit, de 23h à 6h, nous la reculons de quelques mètres afin de nous assurer que rien n'arrive aux personnes s'approchant trop près du bord."

L'enjeu de sécurité publique ? 

La protection des personnes : individus éméchées tentés par une baignade nocturne pouvant s'avérer fatale, ou encore jeunes femmes rentrant le long des berges suivies par un agresseur potentiel, développe l'ingénieur. Un système inédit pour l'espace publique en France, jusque-là uniquement utilisé pour la surveillance périmétrique privée. Avant son inauguration en juin 2017, les critères algorithmiques retenus pour la levée d'alerte devront en tout cas être évalués par concertation citoyenne par la Commission des libertés publiques et de la tranquillité publique de la ville rose.

source : www.sciencesetavenir.fr

mercredi 1 mars 2017

Ils pénètrent dans une usine interdite d'accès et détruisent la vidéosurveillance

Le 24 février 2017, deux adolescents ont été interpellés après avoir commis une effraction sur le site de l'ancienne usine d'eau du parc de la Fauconnière. Les dégradations qu'ils ont provoqué sont évalués à près de 8 000€.

Plusieurs adolescents se sont introduits vendredi 24 février 2017 dans le périmètre de l'ancienne usine d'eau du Parc de la Fauconnière, à Cherbourg (Manche), partiellement désaffectée mais clôturée et interdite au public.

Deux d'entre eux, âgés de 17 ans, ont franchi les clôtures et ont détruit les parties visibles du système de vidéosurveillance. La société de gardiennage a appelé la police et le système a filmé les jeunes qui ont été interpellés.

8 000€ de dégâts

Placés en garde à vue et confrontés aux vidéos, ils n'ont pu que reconnaître leurs méfaits. Le montant des dégâts dépasse 8 000€. Ce sont les parents de ces deux adolescents qui devront payer les dommages à la collectivité. Les deux jeunes comparaîtront devant le juge pour enfant le mercredi 12 avril 2017.

Les autorités rappellent que ce site est interdit au public. Sa sécurité a été considérablement renforcée et les patrouilles de police intensifiées. Il fait l'objet d'une surveillance permanente. Les forces de l'ordre précisent aussi que les personnes qui y pénètrent par effraction ou escalade se mettent en danger, ce site technique comportant des installations en plein air.

source : www.lamanchelibre.fr

mardi 21 février 2017

Les «caméras-piétons» étendues à la police municipale, la SNCF et la RATP

Ces caméras mobiles, généralement situées sur le thorax de l'agent, peuvent être allumées en cas d'intervention jugée sensible. Il s'agit pour l'instant d'une mesure expérimentale.

En juin dernier, près de 73% des internautes interrogés sur notre site plébiscitaient l'usage des caméras individuelles par la police. Tout aussi convaincu de leur intérêt dans la lutte contre la délinquance, le gouvernement vient de les étendre aux policiers municipaux et aux agents de sécurité de la SNCF et de la RATP. Ces derniers peuvent donc dès à présent, à titre expérimental, s'équiper de caméras et filmer leurs interventions, selon deux décrets parus mardi au Journal officiel.

 Cette mesure est prise dans le cadre de la «lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement», pour son volet municipal. Elle vise aussi à limiter les «incivilités» et les «atteintes à la sécurité publique» dans les transports.

La période test durera jusqu'au 3 juin 2018 pour les policiers municipaux, alors qu'elle s'étendra sur trois ans à compter du 1er janvier 2017 pour les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP.

Des vidéos conservées 6 mois


Toutefois, les polices municipales et forces de sécurité ferroviaires concernées doivent se plier à des règles strictes. Les enregistrements ne peuvent être consultés qu'à l'issue de l'intervention et après leur transfert sur un support informatique sécurisé et tout visionnage des images à distance en temps réel est interdit. Enfin, les données récoltées sont conservées pendant une durée de six mois à compter du jour de leur enregistrement, avant d'être automatiquement détruites.

La finalité du dispositif est «la prévention des incidents» durant les interventions, «le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves, dans le cadre d'une procédure judiciaire» et «la formation et la pédagogie» des personnels, indiquent ces textes.

Déjà utilisées dans les quartiers sensibles


Les «caméras-piétons» ont déjà été lancées à titre expérimental en 2012 par la police et la gendarmerie dans plusieurs zones de sécurité prioritaire. Quelque 1 900 d'entre elles étaient en service cette année dans la police, notamment dans les quartiers sensibles.

Par le passé, la Direction générale de la police nationale a salué «leur effet modérateur, unanimement constaté par les fonctionnaires». Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annoncé en octobre 2015 la généralisation en cinq ans de ce dispositif, qui vise notamment à «jouer un rôle dissuasif dans la montée des tensions et aider à prévenir le passage à l'acte violent». Les caméras-piétons joueraient également un rôle en cas de soupçon de bavure policière.

 source : Leparisien.fr avec AFP