Videosurveillance

Ce site est dédié à la videosurveillance, la vidéoprotection et la protection périmétrique.
Nous aborderons des sujets thématiques sur ces domaine, comme les caméras Ip, les caméras thermique, les différents détecteurs, les solution anti intrusions...

lundi 1 janvier 2024

Comment Choisir la Bonne Caméra de Vidéosurveillance pour Votre Sécurité

 La sécurité de votre domicile ou de votre entreprise est une priorité, et investir dans une caméra de vidéosurveillance efficace peut grandement contribuer à cette tranquillité d'esprit. Cependant, avec la multitude d'options disponibles sur le marché, il peut être difficile de faire le bon choix. Voici un guide détaillé pour vous aider à sélectionner la caméra de vidéosurveillance adaptée à vos besoins spécifiques.

1. Déterminez Vos Besoins de Sécurité

Avant de faire votre choix, identifiez clairement vos besoins en matière de sécurité. Êtes-vous principalement préoccupé par la surveillance intérieure ou extérieure ? Avez-vous besoin d'une vision nocturne ou d'une résolution haute définition ? Ces considérations aideront à affiner vos options.

2. Choisissez le Type de Caméra Approprié

Il existe différents types de caméras de vidéosurveillance, chacun ayant ses propres avantages. Les caméras dômes offrent une discrétion esthétique, tandis que les caméras bullet sont idéales pour les espaces extérieurs. Assurez-vous de choisir le type qui convient le mieux à votre environnement.

3. Vérifiez la Résolution de la Caméra

La résolution de la caméra détermine la qualité de l'image. Optez pour une résolution plus élevée pour des détails plus précis. Une résolution de 1080p ou plus est recommandée pour une surveillance nette et claire.

4. Considérez la Vision Nocturne

Si la surveillance nocturne est cruciale, optez pour une caméra équipée de la technologie de vision nocturne infrarouge. Cela garantira une surveillance efficace même dans des conditions de faible luminosité.

5. Vérifiez les Options d'Alerte et de Notification

Les meilleures caméras de vidéosurveillance offrent des fonctionnalités d'alerte en temps réel. Assurez-vous que la caméra choisie prend en charge des notifications sur votre téléphone ou votre ordinateur en cas de détection de mouvement ou d'autres activités suspectes.

6. Intégration avec un Système de Sécurité Global

Si vous avez déjà un système de sécurité en place, choisissez une caméra compatible avec celui-ci. L'intégration transparente garantira une surveillance homogène et une gestion facile.

7. Considérez l'Angle de Vue

L'angle de vue de la caméra est crucial pour couvrir efficacement la zone que vous souhaitez surveiller. Certains modèles offrent un angle de vue panoramique, idéal pour les grands espaces.

8. Examinez les Options d'Enregistrement

Choisissez entre une caméra avec stockage local ou une option basée sur le cloud. Le stockage local peut être plus économique, tandis que le stockage cloud offre la possibilité de consulter les enregistrements de n'importe où.

Conclusion

En suivant ces conseils, vous serez mieux équipé pour choisir la caméra de vidéosurveillance qui répond le mieux à vos besoins spécifiques. Investir dans la sécurité de votre espace est une décision importante, et une caméra de qualité contribuera grandement à assurer votre tranquillité d'esprit. N'hésitez pas à consulter des avis et à demander des recommandations pour prendre une décision éclairée.

Faites de votre sécurité une priorité et choisissez la caméra de vidéosurveillance qui correspond parfaitement à vos exigences.

mercredi 10 février 2021

Mal de dos sur le lieu de travail

 En ce qui concerne la composition des travailleurs et les journées de travail perdues, le mal de dos est le principal coupable. Plus d'un quart des adultes américains interrogés ont déclaré souffrir de maux de dos au cours du dernier mois. C'est peut-être la technologie qui permet à nos vies d'être de plus en plus sédentaires. Aux États-Unis, 7 employés à temps plein sur 10 siègent jusqu'à 86% de leur journée. En plus de cela, moins du tiers participent à tout type d'activité aérobie en dehors du travail. L'obésité est un facteur de risque important pour les maux de dos - elle est associée de manière significative et constante à des douleurs persistantes. Étant donné qu'environ 33% de la population américaine est obèse, des mesures de précaution, préventives et réactionnaires doivent être prises pour prévenir la douleur chronique et aiguë.

Il existe deux classifications générales de la douleur: aiguë et chronique. La douleur aiguë est définie comme une douleur de durée relativement courte, pouvant durer jusqu'à 3 à 6 mois. De plus, il est souvent causé par des lésions des tissus mous et est de nature plus vive et plus grave. La douleur chronique est souvent décrite comme «sourde et douloureuse» et se caractérise par une douleur intermittente et récurrente sur de longues périodes.

Peu importe si elle a été causée sur le lieu de travail, le mal de dos suit les personnes touchées hors du bureau et dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Voici les mesures préventives que vous pouvez prendre si vous souffrez de maux de dos sur le lieu de travail:

  1. Changez de chaise
    En forme de S, la colonne vertébrale se courbe vers l'intérieur à la partie inférieure (lombaire) du dos. Les chaises ergonomiques sont structurellement conçues pour créer une bonne posture de soutien qui complète la courbure naturelle de la colonne vertébrale. Ceux-ci comportent souvent cinq bases de points; rembourrage ou serpentins en mousse; dossier courbé. Plutôt que d'avoir des supports droits de haut en bas, ils inclinent souvent légèrement le bassin pour transférer la pression sur le dossier de la chaise.
  2. Faites attention à votre posture
    Réglez une minuterie pour vous rappeler de vérifier votre posture toutes les heures. Analysez votre position assise. Ajustez votre posture et réalignez-vous dans une position plus naturelle pour le corps avant de retourner au travail. Vous ne savez pas à quoi ressemble la bonne posture? Pratiquez les ajustements dans le miroir. Vous pouvez également faire des exercices d'allongement et de renforcement tout au long de la journée comme facteur de protection supplémentaire.
  3. Bouger!
    L'un des facteurs les plus influents contribuant à la santé du dos sur le lieu de travail est le temps total que l'on reste assis. Le maintien d'une position unique pendant de longues périodes continues peut diminuer à la fois la mobilité et la fonctionnalité. Des études montrent qu'il ne suffit pas d'alterner simplement assis et debout pendant des périodes de temps. Visez 8 minutes de position debout et 2 minutes de mouvement toutes les heures. Essayez un bureau debout, promenez-vous pendant votre pause déjeuner ou marchez tout en parlant au téléphone si possible plutôt que de vous asseoir.

N'oubliez pas que le mal de dos n'est pas une condition, mais plutôt le symptôme d'un problème plus grave. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez souffrez de maux de dos aigus ou chroniques, sachez qu'il existe une solution. Découvrez comment le Vincent Carré magnétiseur énergéticien Montpellier peut vous aider à trouver une solution à la gestion de votre mal de dos.

mercredi 3 juillet 2019

Quelle technologie choisir pour connecter les objets ?

En 2021, le nombre total d’objets connectés utilisés atteindra les 25 milliards, selon Gartner. Il est ainsi légitime de se demander quelles sont les technologies principales permettant de connecter les objets, et quelle pourrait être celle la plus adaptée pour sa solution.

Un projet de vidéosurveillance n’aura absolument pas les mêmes besoins qu’un projet basé sur le relevé de température au milieu du désert. Ainsi pour trouver la meilleure connectivité pour son objet, de nombreuses questions peuvent se poser : mon objet fonctionne-t-il sur batterie ou est-il alimenté ? Mon objet restera-t-il statique ou sera-t-il mobile ?  Mon objet est-il susceptible d’être dans un endroit difficile d’accès ou enterré ? A quelle fréquence mes données doivent-elles remonter ? Etc. Pour vous aiguiller, voici les différentes solutions actuellement disponibles sur le marché.

Courte distance : RFID/Bluetooth/WiFi

La RFID (radio identification) est la technologie la plus déployée à l’heure actuelle. Elle est souvent utilisée de manière passive (induction), dans des étiquettes ou des badges, afin de récolter de la donnée. On peut aussi l’utiliser pour faire communiquer les objets connectés entre eux. Le NFC (Near Field Communication), base du paiement bancaire sans contact, est un parfait exemple pour illustrer l’utilisation de cette technologie de manière active. Son intérêt premier est la consommation électrique nulle lorsqu’un objet est en attente. En revanche, la distance de lecture reste assez courte (de quelques centimètres à quelques mètres) ce qui ne permet pas de faire communiquer des objets connectés trop éloignés entre eux (choix idéal pour le télépéage par exemple).

Le Bluetooth est une technologie assez ancienne, datant de 1994, qui s’est développée conjointement au téléphone mobile avant d’exister de façon autonome. Ses évolutions ont permis une utilisation plus large dans le domaine de l’IoT : portée allant jusqu’à 100m, débits élevés, maillage des objets, etc.

La technologie WIFI quant à elle permet de relier sans fil plusieurs appareils entre eux afin de faciliter la transmission de données. Elle convient par exemple pour connecter les équipements de la maison (domotique) et pour tous les accès à Internet avec un très haut débit.

Réseaux LPWAN (basse Consommation, longue portée) non cellulaires : Lora/Sigfox

L’arrivée de technologies telles que LoRa et Sigfox a donné de nouvelles perspectives au marché IoT. Malgré leurs différences de design, ces deux technologies ont des particularités d’utilisation assez similaires et ont toutes deux été pensées spécifiquement pour l’IoT. Elles font partie des acteurs à l’origine de la notion de LPWAN (Low Power Wide Area Network) et apportent une portée plus importante ainsi qu’une bonne couverture en milieu urbain, dans les endroits enterrés et semi-enterrés. L’avantage principal de ces deux technologies résident dans l’amélioration de l’autonomie des objets.

Cependant, ces technologies ne s’adaptent pas à tout type d’application. En effet, il peut exister certaines limitations en termes de temps de latence, de débit supporté, de fréquences d’envoi de message par jour ou encore une bidirectionnalité qui n’est pas toujours assurée.

Longue distance/haut débit : réseaux cellulaires 2G, 3G, 4G

La carte SIM M2M mono-opérateur ou multi-opérateur permet de répondre à de nombreuses problématiques IoT avec un spectre d’applications très large et peut parfois même être utilisée en complémentarité avec d’autres technologies telle que LoRA ou le RFID. Capables de passer par les différents réseaux GSM (2G, 3G, 4G et bientôt 5G), les objets connectés par carte SIM M2M peuvent communiquer entre eux sans limitation de distance, via différents canaux (data, voix, SMS), et avec un volume de données important (débit élevé, taille des messages illimitée). Petit bémol, les objets connectés via carte SIM peuvent avoir une autonomie plus limitée que d’autres technologies de type LPWAN et des problématiques de couverture dans les endroits enterrés.

Pour les entreprises qui souhaitent déployer leurs objets connectés à l’international, la capacité de roaming d’une carte SIM est aussi un avantage. En effet, tout comme un smartphone par exemple, l’objet s’adapte aux réseaux cellulaires existants de n’importe quel pays (en France : Bouygues, SFR, Orange) pour une connectivité optimale et donc quasi permanente.

Réseaux LPWAN (basse consommation, longue portée) cellulaires : LTE-M/NB-IoT
Le LTE-M et le NB-IoT permettent aujourd’hui de bénéficier des avantages des technologies IoT "basse consommation" (Sigfox, LoRa…) sur des zones géographiques élargies (couverture dans plus de 180 pays). S’appuyant sur l’équipement existant, ces réseaux ne nécessitent pas de déployer une infrastructure et des antennes spécifiques.  Ils auront un intérêt important pour toutes les applications métiers avec des coûts d’interventions élevés nécessitant une autonomie importante du boîtier (sans branchement secteur) et/ou avec des problématiques de couverture indoor tout en cumulant les performances associées au réseau GSM (débit, gestion du handover, accès à la voix pour le LTE-M…)

Choisir la meilleure technologie pour connecter son objet est un choix difficile et il convient de bien mesurer les fonctionnalités et déterminants qui seront associés au projet IoT.

En effet, pour des applications dites critiques, le temps réel semble indispensable. Pour de la vidéosurveillance, les débits et les volumes de données seront très importants et incompressibles. Dans des endroits difficiles d’accès, une autonomie améliorée pourra être appréciée pour éviter des déplacements de techniciens. Chacune des technologies ayant des points forts/points faibles, il convient véritablement de se poser les bonnes questions avant de finaliser son choix.

source : lejournal du net

vendredi 10 mai 2019

Profil ONVIF T et H.265: l’évolution de la compression vidéo

Onvif T et H.265

Dans le marché actuel, l'utilisation efficace de la bande passante et du stockage est essentielle au maintien d'un système de vidéosurveillance efficace. La capacité d'un système de gestion vidéo à fournir des analyses, des notifications d'événements en temps réel et des détails d'image cruciaux est aussi efficace que la vitesse et la bande passante d'un réseau de surveillance.

Dans le secteur de la sécurité physique, H.264 est le format de compression vidéo utilisé par la plupart des entreprises. Certaines entreprises ont également recours aux améliorations H.264 pour compresser des zones d’une image qui ne sont pas pertinentes pour l’utilisateur dans un flux vidéo supérieur afin de préserver la qualité de l’image pour des détails plus importants tels que les visages, les plaques d'immatriculation ou les bâtiments.

Le H.265, le successeur du H.264, sera de plus en plus utilisé pour la compression. Certaines entreprises utilisent déjà le H.265 dans leurs caméras et leurs systèmes de gestion vidéo, tandis que de nombreux autres fabricants se préparent certainement pour son adoption plus large dans les années à venir.

Technologies De Compression Vidéo


La réduction des besoins en bande passante et en stockage constitue les principaux avantages des technologies de compression vidéo. Dans certains cas, H.265 peut doubler le taux de compression de données de H.264, tout en conservant la même qualité. L'augmentation du taux de compression se traduit par une réduction des besoins en stockage sur les disques durs, une utilisation moindre de la bande passante et des commutateurs, ce qui réduit les coûts globaux de possession du système. La compression H.265 fournit un débit inférieur à celui de H.264, ce qui est pertinent pour les utilisateurs finaux et les intégrateurs, car un débit inférieur réduit les contraintes sur le matériel et peut réduire les problèmes de lecture.

Il est très important que le format de compression utilisé soit pris en charge par tous les composants d'un système: caméras, ordinateurs de bureau sur lesquels le VMS est exécuté et le VMS lui-même. Il est également bon que les utilisateurs finaux et les intégrateurs comprennent les bases de la compression vidéo. La compréhension de base de la compression permet aux utilisateurs de modifier les paramètres afin de réduire encore davantage l'utilisation de la bande passante. De nombreux appareils photo sont livrés avec des paramètres par défaut qui peuvent être modifiés pour réduire les coûts.

ONVIF Sécurité Physique


Dans le secteur de la sécurité physique, ONVIF s’efforce d’intégrer dans ses spécifications l’utilisation de nouveaux formats tels que H.265, mais ne participe pas directement à l’élaboration des normes de compression proprement dites. Avec Profile T, le nouveau profil vidéo ONVIF publié utilisera un nouveau service multimédia sans compression.

Cela signifie qu'il peut prendre en charge de nouveaux formats de compression vidéo, y compris H.265, ainsi que de nouveaux formats de compression audio, avec la possibilité d'inclure de nouveaux codecs vidéo et audio en fonction des besoins futurs sans devoir modifier la conception de son service multimédia.

Dans le secteur de la sécurité physique, ONVIF s’efforce d’intégrer dans ses spécifications l’utilisation de nouveaux formats tels que H.265.
Les organisations de normalisation qui s’adressent directement aux nouvelles normes de compression incluent l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Groupe d’experts du mouvement des images animées (MPEG) et une commission mixte composée de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et de la Commission électrotechnique internationale (CEI) le codage des informations audio, image, multimédia et hypermédia.

D'autres formats de compression comparables aux normes H.264 et H.265 sont en cours de développement par des sociétés telles que Google.

Formats De Compression H.265


L'utilisation de produits utilisant la compression H.265 réduira les coûts en réduisant la bande passante, de même que la modification des paramètres par défaut des caméras, souvent conservateurs. Avoir une compréhension de base des formats de compression et comment ajuster les paramètres d'usine par défaut de la caméra donne également aux intégrateurs la possibilité de réduire davantage la bande passante pour des économies supplémentaires et des performances système améliorées.

Il convient également de noter que les fabricants d'appareils photo développeront probablement des améliorations de la norme H.265 afin de réduire encore la bande passante, comme ce fut le cas avec la norme H.264. Ces améliorations analyseront les parties de l'image les plus importantes et ajusteront les niveaux locaux de compression en conséquence.

Bien que H.265 soit prêt pour les heures de grande écoute, son utilité pour les systèmes de surveillance basés sur IP dépend de la prise en charge du codec dans toutes les parties du système - le VMS, le matériel serveur, les cartes graphiques et la caméra. Bien que l’on prévoie une adoption généralisée de la norme H.265, les fournisseurs de ces composants prennent le train H.265 à des vitesses différentes.

ONVIF inclut la prise en charge de H.265 dans son nouveau profil vidéo, Profile T, car il pense qu'il deviendra le format de compression le plus largement utilisé. ONVIF reconnaît qu'il est nécessaire d'anticiper cette migration comme un besoin futur du secteur. Le nouveau service de média, qui sera implémenté avec Profile T, sera pérenne en ce que, lorsque de nouveaux formats de compression seront publiés, l’ONVIF pourra les adopter très rapidement. Cette flexibilité aidera certainement les intégrateurs.

vendredi 19 avril 2019

la caméra-piéton devenue indispensable aux policiers municipaux

Entre 2017 et 2018, une centaine de communes d’Ile-de-France et de l’Oise ont expérimenté cet outil. Selon les dizaines de rapports que nous avons consultés, elles en ont tiré un bilan plus qu’enthousiaste.
« Formidable », « efficace », « très bénéfique »… A en croire les remontées parvenues l’été dernier au ministère de l’Intérieur, les policiers municipaux qui ont épinglé une caméra-piéton à leurs uniformes ne peuvent plus s’en passer. Avant qu’un décret publié le 28 février n’encadre enfin leur utilisation pérenne par les brigades qui le souhaitent, 98 services de polices municipales d’Ile-de-France et de l’Oise (86 et 12, respectivement) ont testé, pendant quelques semaines ou plusieurs mois, ces instruments sur le terrain, comme 296 autres communes de France.

L’expérimentation, achevée à l’été 2018, a montré de multiples atouts, selon les rapports communiqués fin mars et épluchés par Le Parisien, avec Le panier à salade (une newsletter spécialisée dans la police et la justice) et Data + Local (un collectif de journalistes).



Dans de nombreuses communes-test, pourtant, jamais n’ont été déclenchés ces petits boîtiers : par leur seule présence, les caméras mobiles, placées au niveau du buste et ne pesant pas plus de 200 grammes, apaisent les situations tendues, affirment la plupart des 54 documents consultés pour l’Ile-de-France et l’Oise. En cinq mois d’essai, à Parmain (Val-d’Oise), on s’est contenté de cet « effet dissuasif visuel ». A Savigny-sur-Orge (Essonne), où les caméras ont été portées lors d’attroupements et de rassemblements, les outrages à agents sont « devenus inexistants ».

La parole des agents accréditée


Dans les cas où la situation a dégénéré, les policiers ont vu dans ces accessoires un moyen d’attester de leur bonne foi. Un jour de juillet 2017, à Pont-Sainte-Maxence (Oise), un équipage est envoyé dans un quartier où un jeune homme roule dangereusement en moto sans casque. A leur arrivée sur les lieux, la caméra est déjà en marche. Aidé par une vingtaine de personnes qui lancent des pierres aux agents, le motard tente de fuir et abandonne sa monture mais est finalement interpellé.

Lors de son audition, il prétend que le véhicule de police a percuté le deux-roues. « La vidéo présentée à son avocat a prouvé qu’il était tombé de son véhicule par un excès de confiance », explique le rapport de la municipalité. La police fait coup double : un autre jeune est sanctionné pour avoir outragé et jeté des projectiles.

Les polices municipales semblent bien conscientes que l’outil peut être utilisé à charge comme à décharge. Néanmoins, les rapports des municipalités n’évoquent aucune extraction d’images dans le cadre d’une procédure disciplinaire. En revanche, les caméras sont utilisées pour des formations. A Melun (Seine-et-Marne), on note que la « caméra-piéton a eu une vertu pédagogique et déontologique. Puisqu’elle a permis de corriger certains comportements professionnels des agents, comme un langage non adapté ou une attitude à améliorer ».

Vu comme un instrument de surveillance des équipes, le dispositif a parfois été accueilli avec méfiance, comme le raconte au Parisien le chef de la police intercommunale d’Épône - Mézières-sur-Seine - Nézel (Yvelines). « J’étais contre. Nous sommes déjà assermentés et agréés, c’était encore mettre en doute la parole des policiers. Le maire nous a dit que c’était, au contraire, pour prouver que nous sommes dans le droit chemin », explique Grégory Bion.

Préserver les indices


A l’usage, le policier des Yvelines observe que les caméras sont d’une grande utilité pour la préservation des traces et des indices, en particulier lors des interventions les plus délicates et inhabituelles. Si bien que, conquise, son équipe utilisera très ponctuellement les caméras après la fin de l’expérimentation. Comme en décembre dernier, lorsqu’une mère appelle, paniquée, après avoir eu au téléphone son fils qui, dit-elle, joue avec un couteau chez lui. « Au départ, nous pensons à quelqu’un qui donne des coups de couteau : si nous sommes agressés, il faut pouvoir démontrer que notre légitime défense était bien applicable. »

Ne sachant pas à quoi s’attendre, Grégory Bion déclenche donc la caméra une fois arrivé sur les lieux : « Je casse la porte et je me trouve dans un appartement qui est maculé de sang. Nous retrouverons le corps un peu plus loin. Le jeune avait sauté par-dessus le balcon. Il s’était suicidé, coupé la gorge et poignardé très violemment au niveau du ventre. Nous avons tenté de lui porter secours tant bien que mal, mais il mourra dans nos bras. »

A ce moment-là, l’équipe n’exclut pas qu’il puisse s’agir d’un homicide. Choqués à l’arrivée du procureur et de la police criminelle, les policiers municipaux leur confient les caméras. « Nous leur avons dit : Vous verrez qu’on n’a pas pollué la scène avec empreinte. Ça les a rassurés. Ils nous les ont rendues quelques semaines plus tard avec les félicitations. Ils ont vu que nous avons fait preuve de sang-froid lors de l’intervention. »

Quelques bémols

Si des communes se limitent à une caméra par équipage, d’autres comme Epône en attribuent une à chaque policier, afin d’éviter que le porteur d’un unique appareil se trouve trop loin de la scène pour capter sons et images. La ville de Saint-Mandé (Val-de-Marne) s’est ainsi dotée de 25 caméras mobiles pour autant d’agents. Au regard des six enregistrements effectués en neuf mois d’expérimentation, l’investissement de 7875 euros HT peut sembler élevé, mais il est pris en charge pour moitié par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).

Évidemment, la mise en place des caméras n’a pas été, par endroits, sans quelques aléas techniques. À Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), les images de l’interpellation d’un mari violent, demandées par l’Officier de police judiciaire « n’ont pu être exploitées, un problème technique ayant occasionné l’effacement des données ». À Brétigny-sur-Orge, les engins ont été hors service toute la durée de l’expérimentation.

Autant gendarmes et policiers nationaux disposent d’un modèle unique (Allwan Security), autant l’éventail à disposition des agents municipaux est large, ce qui a pu générer quelques frustrations sur les spécificités techniques.

Bien que le cadre juridique ait été précisé avec le récent décret, un flou réside sur certaines pratiques. Lors de l’expérimentation, la police municipale de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a déclenché systématiquement les caméras « dès qu’un mis en cause appréhendé (faisait) l’objet d’un transport au commissariat ».

Or, Jacques Toubon, Défenseur des droits, a rappelé l’an dernier que le dispositif n’était alors prévu que « pour un usage sur la voie publique et à des fins d’apaisement ». Quelques jours avant que la loi du 3 août 2018 ne permette de filmer « en tous lieux », il recommandait au ministère de l’Intérieur « d’engager une réflexion sur l’emploi d’une caméra mobile dans un espace clos ». Une « vidéosurveillance » qui selon lui ne disait pas son nom.

source : le parisin

vendredi 5 avril 2019

Reconnaissance faciale : STOP à Amazon

Reconnaissance faciale : 55 chercheurs demandent à Amazon de ne plus vendre son logiciel à la police

Ils dénoncent les erreurs récurrentes de cette technologie, et implorent l’entreprise américaine d’attendre que des « garde-fous » soient mis en place.

Le logiciel de reconnaissance faciale d’Amazon est très avancé, mais présente des biais. BRENDAN MCDERMID / REUTERS

« Nous demandons à Amazon d’arrêter de vendre Rekognition aux forces de l’ordre. » Le message est on ne peut plus clair. Dans une lettre ouverte publiée le 25 mars, 55 chercheurs en intelligence artificielle, issus des entreprises, des universités et des organisations les plus à la pointe du secteur, ont fait part de leur inquiétude concernant cette technologie de reconnaissance faciale, déjà décriée par le passé.

Ces chercheurs soulignent que, malgré de précédents avertissements, cette technologie demeure biaisée : son taux d’erreur est plus important pour les femmes et les personnes non blanches. « Il n’existe pas de lois ni de normes pour s’assurer que Rekognition soit utilisé d’une manière qui ne contrevienne par aux libertés publiques », expliquent les chercheurs, qui demandent à ce qu’Amazon cesse de fournir cette technologie aux autorités « tant que la loi et les garde-fous pour éviter une mauvaise utilisation ne sont pas en place ».

Parmi les signataires, on compte des membres d’entreprises très avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle, comme Google (et DeepMind, qui lui appartient), Facebook ou encore Microsoft. On trouve également le nom d’Anima Anandkumar, qui travaillait auparavant pour Amazon. Au sein de cette liste prestigieuse se trouve aussi Yoshua Bengio, récompensé il y a quelques jours du prestigieux prix Turing.

Amazon déjà critiqué sur la reconnaissance faciale


Ce n’est pas la première fois qu’Amazon est critiqué à cause de son programme Rekognition. En mai 2018, une trentaine d’associations américaines emmenées par l’American Civil Liberties Union lui avaient demandé de cesser de vendre cette technologie à la police américaine, considérant qu’elle lui conférait « un dangereux pouvoir de surveillance ». En janvier, 85 ONG s’étaient cette fois adressées à Amazon, mais aussi à Microsoft et à Google, pour qu’elles ne mettent pas leurs technologies de reconnaissance faciale à disposition des autorités.

En décembre, Google s’était engagé à ne pas mettre en vente sa technologie de reconnaissance faciale « tant que d’importantes questions de réglementations ne [seraient] pas réglées ». Quant à Microsoft, il avait appelé les gouvernements à réguler cette technologie et énoncé des principes auquel il avait promis de se tenir. Amazon est resté beaucoup plus discret sur le sujet, alors que des voix se sont aussi levées en interne pour critiquer les risques de cette technologie.

source : le monde

mercredi 3 avril 2019

Marché des systèmes de gestion vidéo (VMS) 2019 Mondial

marché des systèmes de gestion de vidéo (VMS) 2019

Wiseguyreports.Com a ajouté un nouveau rapport d'étude de marché sur «Le marché des systèmes de gestion de vidéo (VMS) 2019, acteurs clés, segmentation et prévision de la demande jusqu'en 2024».

PUNE, MH, INDE, le 19 mars 2019 / EINPresswire.com / - Marché
mondial  des systèmes de gestion de vidéo (VMS)

WiseGuyRerports.com présente «Le nouveau document du système de gestion vidéo globale (VMS), Statut et prévisions 2018-2025» dans sa base de données d'études. Le rapport contient 94 pages avec une analyse détaillée.


La description


Ce rapport se concentre sur le statut du système de gestion vidéo (VMS), les prévisions futures, les opportunités de croissance, le marché et les acteurs clés. Les objectifs de l’étude sont de présenter le développement du système de gestion de vidéo (VMS) aux États-Unis, en Europe et en Chine.

Les principaux acteurs couverts par cette étude 

  • Pelco 
  • Honeywell 
  • Milestone Systems 
  • American Dynamics 
  • Teleste Axe 
  • Genetec ACTi Corporation Qognify Curtiss-Wright Vicon